Les problèmes de sommeil touchent une grande majorité sinon presque tous les patients souffrant de différents troubles de santé mentale. Or la plupart des patients ont déjà tenté d’eux-mêmes différentes stratégies pour mieux dormir sans succès, renforçant la croyance qu’ils ne peuvent agir sur leur sommeil, accumulant fatigue, perte d’énergie et difficultés cognitives. Cela les place trop souvent en posture de perte de contrôle sur leur état, nuisant à leur implication dans les traitements qui seront proposés par leur équipe de soin. Les intervenants sont sensibles à la détresse engendrée par les difficultés à dormir de leurs patients, mais ne savent plus quand ils devraient adresser les autres diagnostiques et quand s’occuper du sommeil. Avec le DSM V, il est aussi plus clair que les troubles du sommeil doivent désormais être adressés en tant que tel et ne sont plus simplement considérés comme faisant partie intégrante d’une autre trouble de santé mentale. Les intervenants auraient avantage à questionner davantage le sommeil de leurs patients et à pouvoir leur proposer la bonne solution adaptée, selon leurs diagnostics, et agir de façon concomitante aux autres aspects du traitement. À la fois, les intervenants et les patients auraient avantage à adresser le sommeil plus tôt dans le cours de la psychothérapie.
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